BANDE ANNONCE DU FILM

Un film de Christoph Hochhäusler
Avec Robert Hunger-Buhler, Nicolette Krebitz, Mark Waschke


Roland, un banquier influent installé au sommet d’une tour d’un quartier d’affaires, rencontre par hasard Svenja lors d’une exposition d’art contemporain. Cet homme de pouvoir est violemment attiré par la jeune femme, dont l’époux travaille pour lui, à un étage inférieur...

C’est le 3ème long-métrage de Christoph Hochhäusler, l’un des jeunes réalisateurs constituant «l’école berlinoise », mouvement des années 2000 qui marque le renouveau du cinéma d’auteur allemand. Son premier film « Le bois lacté » avait été présenté à La Ferrière lors de l’édition 2005.

« Christoph Hochhäusler soigne ses plans comme des tableaux géométriques. Il a du talent. Ce cinéaste décrit un monde glacé et féroce où chacun paraît exposé. Il filme Francfort exactement comme si c’était New York. Ville de hauteur et de verre. Ville globale où l’art et l’argent sont partout. La tension est bien palpable : c’est celle d’un monde démesurément riche, au bord du cataclysme » (Télérama 15 .12.2010).

« La dimension plastique du travail d’Hochhäuser se déploie dans l’univers de verre et d’acier des bureaux des banques francfortoises ( …) La touche de fantastique est présente à travers l’exacerbation caricaturale des codes de la bourgeoisie d’affaires et du comportement des jeunes banquiers, comme lors de la mystérieuse et très belle dernière séquence. Le personnage du banquier bourgeois, qui va au bout de sa logique du pouvoir tout en essayant de comprendre ce qu’il détruit, est un magnifique personnage auquel l’acteur Robert Hunger-Bühler apporte complexité et fragilité. A travers l’histoire de ce couple instable au bord du précipice, c’est bien une humanité souffrante prise dans une économie inhumaine que le cinéaste réussit à figurer » Pierre GRAS (extrait de son livre « Good Bye Fassbinder , le cinéma allemand depuis la réunification » janvier 2011).